« Tout début a une fin... ;;
•Age ;; 17 ans. •Famille ;; Guérisseur. •Statut ;; guérisseuse. •Pouvoirs ;; Yuuri peut guérir les autres et se guérir, elle même. •Armes ;; deux poignards.
«« dans le monde sorcier
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« Mais le temps est a nous ... ;;
Description physique ;;Description psychologique ;;
Je n'aime pas ► •La guerre. •Les araignées. •Les hypocrites. •Les épinards.
| • Point particulier ;; Ses cheveux roses et ses yeux bleus-violets, naturellement! |
Votre histoire ;;-Alors je suis une kérisseuse?
-Une guérisseuse, ma chérie, on dit une guérisseuse.
Yuuri, du haut de ses cinq ans, essaya de répéter le mot, sans réussite. Le « g » se transformait systématiquement en « k », allez savoir pourquoi! Et ceci fit bien rire sa mère, qui attrapa la fillette et la déposa sur ses genoux:
-Un jour tu arriveras à dire correctement ce mot, lui affirma-t-elle, avec un sourire, et oui, mon ange, tu es une guérisseuse.
-Je peux kérir les gens? Démanda la gamine, en ouvrant ses deux grands yeux violets innocents.
-Oui, ma chérie, mais tu ne peux guérir que les blessures extérieurs, lui expliqua sa mère. Par exemple si quelqu'un se coupe, tu peux le guérir. Et tu peux également te guérir toute seule lorsque tu te blesses. Tu as compris?
-Je peux vraiment faire ça?
-Pour le moment, c'est peut-être un peu trop tôt, mais un jour viendra où tu arriveras à utiliser le pouvoir de guérison. Mais bon, ma chérie, il faut que tu me promettes de ne rien dire à personne. Il faut garder le secret, d'accord?
-A personne? Même à papa?
-Ton père est également un guérisseur. Alors, il le sait déjà que tu également une petit guérisseuse très mignonne. Tu ne dois rien dit aux autres personnes qui sont extérieures à la Famille, d'accord?
-Oui, c'est promis.
-Maman!
Yuuri entra en trombe dans la cuisine, ou sa mère préparait le repas. Ils étaient peut-être riches mais madame Joi adorait faire elle-même ses plats. Il fallait dire qu'elle était cuisinière professionnelle, aussi. Alors bien sûr, c'était elle qui préparait la repas. Pas besoin de confier la tâche aux domestiques. Et tout ça, au plus grand bonheur de Yuuri qui adorait tant les plats de sa mère. Il fallait dire aussi qu'elle avait la meilleure maman au monde.
-Qu'y-a-t-il, ma chérie?
-Regarde! S'exclama la fillette de 10 ans, en gigotant sa main devant le nez de sa mère.
-Qu'y-t-a-il à voir? Je ne vois rien...
-Justement, il n' y a rien à voir! S'enthousiasma Yuuri, avec un grand sourire. J'ai réussi!
-Réussi? Mais de quoi parles-tu mon ange?
-Je me suis coupée avec du verre...commença la fillette mais elle fut brutalement interrompue par sa mère:
-Du verre? Et comment as-tu fait pour te couper avec du verre?
La fillette fut soudainement intéressée par le sol de la cuisine et elle baissa les yeux, sous le regard inquisiteur de sa mère. Ce qu'elle comprenait bien évidemment. Il fallait dire que depuis qu'elle savait qu'elle était une guérisseuse, elle faisait tout pour actionner son pouvoir. Et le meilleur moyen qu'elle avait trouvé, c'était de se couper avec du verre. Chose qui était tout de suite réprimandée par sa mère, qui passait ses journées à la guérir. D'ailleurs, elle lui avait strictement interdit de recommencer, ordre que Yuuri ne respectait pas, bien sûr. Elle tenait absolument à se guérir elle même. Heureusement pour elle, sa mère n'était jamais allée fouiller sa chambre, à la recherche du moindre bout de verre et n'avait jamais trouvée sa cachette secrète ou elle mettait justement tous les bout de verre qu'elle trouvait, principalement dans la rue car ses parents et les domestiques prenaient grand soin à jeter tous les morceaux de verre qu'ils trouvaient, afin qu'elle, Yuuri, ne les utilise pas. Et bien sûr, c'était une poubelle fermée à double tour, pour qu'elle n'aille pas fouiller dedans. Mais bon, la rue était un endroit idéal pour trouver du verre juste en se baissant. Alors pas besoin de faire la poubelle de la maison pour en prendre. Yuuri cachait l'ensemble de ses trésors dans un boite en plastique, qu'elle cachait derrière son armoire dans la chambre. Et tous les jours, la jeune fille se coupait afin de voir si elle pouvait se guérir. Mais pour que sa mère ne le sache pas, elle allait voir Anita, une jeune servante, étant donné que ses parents avaient fait en sorte de n'avoir que des domestiques guérisseurs, et Yuuri avait demandé à la jeune servante de ne rien dire à sa mère, chose qu'Anita faisait très bien.
-Yuuri? Demanda sa mère.
-Je...commença Yuuri, en faisant glisser son pied sur le sol, honteuse.
-Combien de fois t'ai-je dis de ne pas te couper avec du verre? La réprimanda sa mère.
Oh beaucoup de fois...mais bon, Yuuri voulait se guérir par elle-même. Par ailleurs, se couper était une espèce de drogue pour elle. A force d'habitude, elle était devenue insensible à la douleur, ou plutôt celle-ci lui procurait une espèce d'extase.
-Mais maman, je me suis guérie, murmura Yuuri, en levant timidement la tête et montrant sa main.
Sa mère la regarda quelques secondes avant d'attraper un couteau de cuisine et de le faire glisser contre la paume de sa main, sous les yeux horrifiés de la fillette.
-Vas-y, montre moi! Ordonna-t-elle, en tendant sa main à Yuuri.
La jeune fille posa les siennes au dessus de celle de sa mère et laissa son pouvoir se déverser dans le corps de celle-ci. La plaie se referma, tandis que madame Joi esquissa un sourire, ravie.
-Oh, Yuuri! Tu es bien ma fille! S'exclama-t-elle, en regardant sa main où il n'y avait plus trace de la blessure. Mais je te prierais, ma chérie, de ne plus jouer avec du verre, c'est bien compris?
-Oui, promis, répondit Yuuri, en croisant ses doigts derrière son dos, tandis qu'elle fit un sourire à sa mère.
-Bon, allez, pour fêter ça, je t'emmène à la fête foraine!
-Vraiment? Demanda la petite fille, en ouvrant grand ses yeux.
-Si je te le dis, répondit sa mère, allez va te préparer!
Les chiffres dansaient devant les yeux de Yuuri. Des mathématiques...mais qui avait eu la mauvaise idée d'inventer les mathématiques? Pff...Yuuri n'aimait pas du tout cette matière...ça l'énervait et elle ne comprenait rien.
-Mademoiselle Joi, êtes-vous toujours avec nous?
La règle claqua sur la table, faisant ainsi sursauter la jeune fille, qui sursauta, juste avant de regarder Monsieur Itaka, qui lui lança un sourire ironique:
-Alors qu'avez-vous à nous proposer? Questionna-t-il.
Elle n'aimait pas les mathématiques, mais le professeur ne faisait rien pour l'y aider, non plus.
-Rien, répondit Yuuri, en se sentant rougir, de honte. Elle n'aimait pas se retrouver dans cette situation et encore moins dans celle qui allait suivre, parce qu'elle ne connaissait que trop bien la suite.
-Et bah, on verra si vous avez plus d'idée dans le bureau du directeur, déclara Itaka, avec un sourire moqueur.
Et voilà! C'était vraiment devenu une habitude pour Yuuri de se retrouver dans le bureau du principal. Alors, comme à son habitude, elle rangea ses affaires, sans un mot, attrapa son sac et sortit de la salle, non sans un regard noir pour le professeur et tous ses camarades de classe, qui la regardaient, moqueurs. Yuuri n'explosa pas, même si elle avait envie de leur hurler dessus. Comme disait sa mère « Ne fais pas attention à tous ceux qui se rient de toi, ils ne méritent même pas ton attention ». Alors, Yuuri restait docile, même si elle détestait tous ces sales prétentieux qui se trouvaient dans sa classe. D'ailleurs, elle n'aimait aucun élèves de son lycée. En même temps, c'était plutôt elle qui n'était pas aimée. Les autres élèves la trouvaient bizarre. Il fallait dire que Yuuri était une fille très timide, qui détestait parler en présence des autres. Bon, cela ne justifiait pas la haine que lui vouait les autres élèves. Depuis toute petite, elle était souffre douleur et jamais, elle n'avait osé répliquer. C'était peut-être pour cette raison qu'elle était toujours méprisée par les autres. Il fallait bien quelqu'un à haïr, non? Dans chaque école, il y avait un élève bouc émissaire et dans la sienne, c'était elle.
-Entrée!
Yuuri entra dans la pièce. Le directeur, un grand homme, mince, était assis derrière son bureau. Ses yeux de fouine se posèrent sur la jeune fille et un sourire narquois illumina son visage:
-Oh, mademoiselle Joi, que me vaut le plaisir de votre visite? Cela ne fait pas si longtemps que je vous ai vu. Il me semble que la dernière fois, c'était...oh...hier...que c'est étrange n'est-ce pas? Une étrange coïncidence.
Pas si étrange que ça, pensa Yuuri. A chaque fois qu'elle venait dans cette salle, c'était tout simplement parce que ses professeurs trouvait toujours une bonne excuse pour l'envoyer voir le directeur. Et la veille, c'était madame Elsano, qui l'accusait d'avoir volé la gomme à son voisin de table, Pao, qui n'avait jamais eu de gomme dans sa trousse. Mais bon lorsque les élèves décidaient de s'en prendre à Yuuri, les professeurs leur donnaient toujours raison. Alors bien sûr, Yuuri ne pouvait rien faire dans ce genre de cas et laissait dire, en gardant le silence, puis se retrouvait chez le directeur. La routine, quoi!
-Alors qu'avez-vous fait cette fois-ci, mademoiselle Joi? Demanda le proviseur, en se levant et s'approchant de Yuuri.
Celle-ci baissa la tête.
-Oh! Laissez-moi deviner! S'exclama le principal. Vol? Non, je ne pense pas. Violence peut-être...non, non, ce n'est pas ça. Vous étiez avec Monsieur Itaka, n'est-ce pas? Alors...oui, je sais, vous ne suivez pas en cours, encore une fois! Vous étiez en train de rêvassez, comme d'habitude.
Yuuri ne répondit pas, laissant le directeur se faire ses questions réponses tout seul. Et puis à quoi, cela servait-il de parler si ce n'était pour rien dire? De toute façon, le principal faisait l'ensemble de la conversation à lui tout seul. Alors Yuuri préférait se taire et le laisser parler.
-Allez relèvez donc la tête! S'exclama le directeur en s'approchant d'elle et lui relevant la tête de la main droite.
Yuuri fit aussitôt un pas en arrière, voyant que le principal venait de franchir sa sphère de sécurité.
-Bref, que vais-je donc faire de vous, petite Yuuri? Vous n'êtes vraiment bonne à rien. Vous volez vos petits camarades...
Foutaise.
-vous les insultez...
Foutaise.
-vous les tapez.
Foutaise.
-Vous rêvez en classe et vous ne faîtes pas vos exercices.
Fou...Ah non, c'est la vérité.
-Je n'ai pas le choix, Yuuri, je vais devoir prendre des mesures extrêmes.
Des mesures?
-Je vais devoir vous renvoyer, Yuuri. Mais n'ayez crainte, ce ne sera que pour quelques jours.
C'est déjà trop...Yuuri pensa à ses parents. Ils ne seraient pas contents de la savoir renvoyée de cet établissement et elle voyait déjà leur déception. Elle ne pouvait se le permettre...
-Je vous en supplie, monsieur, déclara-t-elle, ne me renvoyez pas, je ne ferai plus de bêtises, je n'embêterai plus mes camarades, c'est promis. Je ferai tout ce que vous voudrez mais ne me renvoyez pas, s'il vous plaît.
-Désolée, mais rien ne me fera changer d'avis, petite Yuuri. Alors prenez vos affaires et ne revenez ici que dans un mois. Voilà, c'est dit, un mois! Vous êtes renvoyée un mois! Alors à dans un mois, Yuuri! Je n'ai plus rien à dire, vous pouvez y aller!
-Mais...commença Yuuri, mais voyant le sourire plus qu'amusé du proviseur, elle sut que c'était perdu d'essayer de faire abandonner la sanction. Après tout, le directeur avait tous les droits.
Yuuri, après un regard noir au grand homme, sortit de la salle, en claquant la porte et se précipita à l'extérieur du lycée, les larmes aux yeux.
Yuuri se glissa dans la maison, discrètement. Comment allait-elle avouer qu'elle venait d'être renvoyée du lycée?
-Non, déclara soudainement la voix de sa mère, provenant du salon.
-Elle est assez grande maintenant, répondit la voix de son père, je n'en n'ai rien fait jusqu'à maintenant parce que tu me l'as demandée et j'ai respecté ton souhait mais maintenant, elle est assez grande et la Famille a besoin d'elle.
-C'est notre fille! Nous ne pouvons pas lui imposer ça. Je ne te laisserai pas faire. Comment peux-tu exiger une telle chose de ta propre fille?
-Il n'en tiendrait qu'à moi, je la laisserais tranquille, mais ce sont les membres de la Famille qui ont exigé cela. Et puis, elle a 17 ans. Ce n'est plus une gamine. Il faut que tu arrêtes de la protéger ainsi. Elle doit apprendre à vivre par elle-même.
-Elle a 17 ans, certes, mais elle reste notre fille, avant tout. Jamais, je n'accepterai que tu amènes notre fille dans une guerre qui n'aboutiras qu'à des morts. C'est tout ce qui nous attend. La mort! J'ai déjà accepté que tu prennes part à cette foutu guerre, alors maintenant, ne mêle pas notre fille! Je sais que c'est ce que la Famille veut, mais je me fiche de ce qu'ils veulent, moi! C'est ma fille! Et jamais, jamais, tu m'entends, elle n'entreras dans la guerre!
-Et moi je suis son père. Alors, j'ai également mon mot à dire. De toute façon, la Famille a exigé...
Yuuri pénétra dans le salon, à ce moment là, mettant fin à toute discussion:
-C'est quoi cette histoire de guerre? Demanda-t-elle.
Sa mère jeta un regard noir à son mari:
-Nous avons à te parler, déclara son père, ou plutôt ta mère va tout t'expliquer.
-Comment? S'étonna cette dernière. C'est de ta faute, tout ça, pourquoi...
-Ne discute pas! J'ai à faire. A mon retour, je veux qu'elle soit prête.
-Où on va? Demanda Yuuri.
-Ta mère va tout t'expliquer. Bon, je vous laisse. A tout à l'heure.
L'adolescente regarda son père sortir de la pièce et se retourna vers sa mère:
-Alors, c'est quoi cette histoire? Où est-ce que papa veut m'emmener?
-Je n'ai que très peu de temps pour tout te raconter, alors je vais faire vite.
Yuuri regarda sa mère, abasourdie, essayant de mettre en place tout ce que celle-ci venait de lui révéler. Alors, tout d'abord, elle était une guérisseuse, ça, elle le savait déjà. Et y avait la Famille des guérisseurs. A part ça, il existait d'autres Familles. Et toutes se livraient une guerre qui duraient depuis bien longtemps et qui n'avaient par l'air d'avoir de fin. Et qu'est-ce que Yuuri avait à voir là dedans? Sa mère lui avait dit que leur Famille voulait qu'elle travaille pour eux. Mais pour faire quoi? Pour tuer des gens? Il en était hors de question. Yuuri ne voulait tuer personne. D'ailleurs, elle n'avait rien contre les autres Familles. Elle ne savait rien au sujet de la guerre, pourquoi avait-elle commencé? Et était-il vraiment nécessaire de se faire la guerre pour s'entendre? Tout cela était vraiment absurde. La guerre ne résolvait aucun problème. Et Yuuri ne voulait pas s'engager dans cette voie.
-Il faut faire vite, Yuuri! S'exclama sa mère, en se levant. Tu dois fuir, Yuuri! Je ne veux pas que tu participes à cette guerre. Ton père veut t'amener devant les chefs de la Famille. Il veut que tu participes à la guerre. Je ne peux pas le laisser faire. Je l'ai toujours laissé faire comme il voulait, décidé de tout. Tout ce que je voulais en échange, c'est que tu restes à l'écart de cette maudite guerre.
-Où vais-je aller? Demanda Yuuri.
-Très loin de ton père et de la Famille. J'ai entendu parlé d'une maison, la maison dans l'Ailleurs. J'ai lu ça dans un livre. Attend je reviens, je vais te le chercher. Ne bouge surtout pas! Sauf si ton père rentres. Là, tu pars. C'est compris?
-Oui, répondit Yuuri.
-Je t'aime, ma chérie, murmura sa mère, en la prenant dans ses bras, puis elle se leva et sortit de la chambre, après un regard et un sourire pour sa fille.
L'adolescente jeta un coup d'oeil à sa chienne, Keianna. Ses parents le lui avait offert, le jour de ses 16 ans. C'était tout à fait la chienne de ses rêves. Un akita inu de couleur blanche, comme la neige.
-Je crois qu'on va devoir quitter cette maison, toi et moi, murmura Yuuri.
C'est vrai, il était hors de question qu'elle laisse sa chienne ici et parte sans elle. C'était tout bonnement impossible.
Keianna se leva et se rapprocha de sa maîtresse, qui lui gratta la tête, à son grand bonheur.
Soudain, une voiture se gara devant chez elle et la panique surgit à l'intérieur de l'adolescente. Elle ne connaissait que trop bien le bruit de ce moteur et tout ce qui allait avec. Son père était de retour. Elle devait partir. La porte d'entrée claqua.
Yuuri se leva, attrapa ses deux poignards, cachés sous son placard. Elle avait décidé d'utiliser des couteaux, depuis quelques années, pour se couper. C'était mieux que le verre.
-Je t'empêcherai de l'emmener! S'écria soudainement la voix de sa mère, au bas des escaliers.
Elle devait se dépêcher. Mais où allait-elle aller? Sa mère lui avait parlé de la maison dans l'Ailleurs? Qu'est-ce que c'était au juste? Et où se situait elle? Elle ignorait tout de cette maison. Alors savoir où elle était...
-Pas si loin que ça, lui répondit une voix masculine, derrière elle.
Yuuri sursauta et se retourna aussitôt, les poignards en avant, prête à en découdre avec un potentiel ennemi. Elle se retrouva nez à nez avec un jeune homme, qui devait avoir à peu près le même âge qu'elle, à une ou deux années près. Il la regardait avec un sourire aux lèvres, dans le genre moqueur. Sourire qui ne plaisait guère à Keianna, qui grognait contre l'intrus. D'ailleurs, d'où il sortait? L'adolescente aperçut soudainement la porte de son armoire ouverte et au lieu de ses vêtements habituels se trouvaient un chemin, qui semblait mené vers quelque part. Mais où exactement?
-Je me nomme Yakito, déclara le jeune homme, je suis Guide. Je suis venue te mener jusqu'au lieu où tu désires te rendre.
La maison dans l'Ailleurs? Comment peut-il...? Yuuri ne comprenait rien. D'où sortait-il? Du placard? Ce n'était pas possible, ça. Rationnellement, ça ne l'était pas.
-Laisse-moi passer! S'exclama soudainement la voix de son père, la sortant de sa stupeur et sa surprise.
-Si vous voulez bien me suivre, déclara le dénommé Yakito, en désignant le placard où il entra, je vais vous mener jusqu'à la Maison dans l'Ailleurs.
Yuuri hésita quelques instants, mais un regard vers la porte de sa chambre restée ouverte l'informa que son père venait de monter les escaliers et se retrouvait bloqué par sa mère, qui essayait tant bien que mal de l'empêcher de passer.
Celle-ci jeta un coup d'oeil vers la chambre de sa fille et aperçut Yuuri, immobile, qui la regardait. Alors, elle murmura du bout des lèvres quelques mots. Yuuri savait lire sur les lèvres, alors sa mère savait qu'elle pourrait aisément déchiffrer ce qu'elle lui disait.
« Fuis, ma fille, et n'oublie pas que je t'aime. » Voilà, ce que venait de lui dire sa mère. Yuuri répondit par un « je t'aime, moi aussi », puis elle jeta un coup d'oeil vers sa chienne, avant de regarder Yakito, le regard interrogateur. Le jeune homme acquiesça.
-Allez, viens, Keianna! Déclara Yuuri, en se dirigeant vers le placard, suivie de la chienne. Nous partons d'ici.
Puis Yakito, grâce à une clé, referma la porte du meuble, mettant ainsi un écart entre Yuuri et ses parents. Elle savait à ce moment là qu'elle ne les verrait plus jusqu'à ce que la guerre soit terminée. Et une guerre, ce n'était jamais court. Et il y avait toujours beaucoup de morts. L'adolescente espérait juste que ses parents n'en fassent pas partis.
Elle aspira un bon coup, avant de se retourner vers Yakito, qui l'attendait:
-Je suis prête, on peut y aller!
Famillier ;;
•Age ;; 20 mois. •Nom;; Keianna. •Race ;; Akita Inu. •Infos ;; Keianna est une jeune femelle au long pelage blanc comme la neige...et très salissant, par la même occasion, obligeant ainsi Yuuri à la laver souvent, ce qui veut dire que cette chienne à généralement le poil impeccable et doux. Un vrai peluche! Parce qu'il faut dire que Keianna est une chienne très gentille et caline. Mais elle est également très méfiante vis à vis des gens qu'elle ne connait pas. Il lui faut un temps d'adaptation avant de se laisser caresser par des inconnus. Keianna est également très protectrice envers sa maîtresse et déteste que des gens lui fasse du mal ou même , tout simplement, s'approche d'elle. Enfin, cette chienne est très joueuse et est très gourmande. Vorace aurait pu être son deuxième nom. Mais bon c'était une femelle et Yuuri ne savait rien de son caractère le jour où elle l'a eue.
- Spoiler:
«« dans le monde sorcier
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« Et nous en sommes rois. ;;
•Pseudo ;; Saya ou Nini (et donc je récapitule, c'est pour les deux grandes maîtresse du fofo ^^)
•Age ;; 19 ans et bientôt 20 (je suis vieille je sais ^^)
•Comment avez-vous connu le forum ? Je suis Sya Kitsune.
•Comment le trouvez-vous ? si je me fais un autre compte, c'est que je le trouve bien.
•Idées d'amélioration ? Nooon, il est parfait! =) Et je voudrais pas me faire découper en petits morceaux par Didi, ou plutôt Mizore et sa tronçonneuse ^^
•Votre présence sur 10 ;; le week-end.
Quelle est la couleur utilisée par les admins pour les annonces officielles ?
Okey by Mri