Sya Kitsune se présente et est à votre service! =) [Terminé]

Description psychologique ;;

Sya est d'une nature très très complexe, difficile à décrire. Elle peut se trouver être votre meilleure amie, comme votre pire ennemie, si vous la cherchez un peu trop. Il ne faut mieux pas trop l'embêter, sous risque de déchaîner son courroux. Car Sya s'emporte facilement et a du mal à garder son sang-froid, surtout lorsqu'elle se trouve devant une situation où des gros bras font la loi et se croient supérieurs aux autres. Sya détestent l'injustice pas dessus tout. Et ne se prie pas pour le montrer, n'hésitant pas foncer dans le tas. Sya est d'une nature assez rebelle et détestent qu'on lui dise ce qu'elle doit faire. Et elle du genre à répondre aux gens qu'à se taire, ce qui peut lui valoir des ennuis. Et elle essaiera toujours d'avoir le dernier mot, sauf avec Yûna, sa meilleure amie. Sya est également très rancunière et mieux ne pas trahir sa confiance, qu'elle pourrait très amèrement vous faire regretter, plus tard.
Au contraire, Sya peut se montrer très gentille, généreuse et ouverte envers ceux qui lui inspirent confiance. Suffit de bien la prendre, quoi! Sya est une amie fidèle, qui luttera jusqu'au bout pour sauver ses amis. Alors mieux vaut l'avoir dans son camps que d'être son ennemi.
Depuis, la mort de sa meilleure amie Yûna, Sya s'est promise de ne pas pleurer sa mort (donc elle peut pleurer pour autre chose, vous l'avez compris!) tant que les promesses qu'elle avait faites à son amie ne seraient pas accomplies. Donc, au fond d'elle, elle garde une blessure qui ne pourra se refermer qu'une fois sa mission effectuée. Une douleur qui l'empêche d'être heureuse, pour le moment. D'une nature obstinée, elle a décidé de mettre fin à la guerre des Familles et rien n'y personne ne l'en empêchera. Elle fera tout ce qu'elle peut pour y parvenir. Alors ne vous mettez pas en travers de son chemin, ou vous le regretterez.

J'aime ► •Le violet. •Nyuuwa. •Grand-mère Eda. •L'amitié que j'avais avec Yûna.

Je n'aime pas ► •La guerre des Familles. •L'injustice. •Les cours de Mr Itaka. •La trahison. •La mort de Yûna.

• Point particulier ;; ses cheveux violets qui peuvent devenir roses parfois et ses yeux violets.

Votre histoire ;;

Sya Kitsune:

Description physique:

Description psychologique:

Histoire:

-Je veux pas y aller!
-Sya, chérie, on en a déjà parlé.
La fillette se planta devant sa mère, les bras croisés:
-Je la connais même pas. Je veux venir avec vous!
Sa mère s'accroupit et se mit à son niveau, lui mettant les mains sur les épaules:
-ma petite Sya, là ù nous allons n'est pas pour les petites filles dans ton genre. Et il n'y a aucun autre enfant. Tu seras mieux chez grand-mère Eda. Je suis sûre que vous vous entendrez à merveille. Elle est très gentille et elle a un tas de chose à te raconter.
-Mais je m'en fiche, moi! En plus, je dois changer d'école. Je veux pas, moi. Je veux rester à la maison. Pourquoi c'est pas elle qui vient?
-Sya, mon ange, je te l'ai déjà dit ça aussi. Grand-mère Eda habite très loin d'ici et elle y habite depuis des années et des années. Elle a ses habitudes chez elle. Ce n'est pas maintenant qu'elle va changer. Et en plus elle a de nombreuses choses à faire chez elle. Comment pourra-t-elle les faire si elle est ici?
-Je n'ai qu'à venir avec vous et elle, elle pourra rester chez elle.
-Sya Kitsune! S'exclama une voix masculine, qui fit sursauter la fillette, comme sa mère.
La petite fille se retourna, au moment où son père franchissait la porte.
-Sya, dit-il, en s'approchant de sa fille, ne me dis pas que tu recommences!
La fillette baissa la tête, préférant regarder le sol que les yeux de son père:
-Elle ne veut vraiment pas aller chez ta mère, informa madame Kitsune en allant rejoindre son mari.
Celui-ci soupira et s'approcha de la fillette:
-Sya, je te prierai de bien cesser ce caprice. Tu n'es plus un bébé! Tu peux bien comprendre que nous sommes obligé de nous absenter et que nous ne pouvons pas t'emmener avec nous, même si on lui souhaite tellement. Nous reviendrons dans 6 mois. Tu ne vas mourir, d'ici là. Tu peux bien attendre 6 mois, quand même! Tu ne verras pas le temps passer, chez grand-mère Eda. Tu y seras très bien. Alors maintenant relève la tête et sois une grande fille! Ne fais pas ton bébé!
La fillette releva la tête et regarda ses parents, les yeux emplis de larmes:
-Oh, ma Sya! S'écria sa mère.
La petite fille se précipita dans ses bras, en pleurant:
-Je ne veux pas vous quitter, s'exclama-t-elle, entre deux sanglots, je ne veux pas.
Et elle pleura longtemps, la tête contre l'épaule de sa mère:
-Nous t'aimons ma chérie, lui murmura sa mère, en lui caressant les cheveux.
-Emmène là dans la voiture, entendit-elle son père dire.
Elle se laissa faire, en sachant que son combat était perdu d'avance. Elle irait chez grand-mère Eda, cette femme qu'elle ne connaissait pas. Et elle y resterait jusqu'au retour de ses parents, dans 6 mois. Il lui tardait que les 6 mois passent.

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-Regarde, Sya, comme cette maison est belle! Je suis sûre que tu vas t'y plaire!
La fillette ne daigna pas répondre et se contenta de suivre sa mère, qui attrapait les sacs de sa fille dans le coffre de la voiture.
-Et il y a un immense jardin, en plus! Ajouta son père, en allant aider sa femme à porter les affaires de la petite fille.
Devant eux se tenait une belle villa aux volets bleus. Et immense en plus de cela. Sya ouvrait de grands yeux au fur et à mesure qu'elle avançait sur le chemin sableux qui les menait vers l'entrée de la demeure. La fillette n'avait jamais vu de maison aussi grande, sauf dans les livres et les films. Ou seulement de loin, mais de très loin alors. Jamais, elle n'aurait pensé un jour, pouvoir mettre les pieds dans l'une de ces grandes demeures, aux parterres de fleurs, où vivaient de grandes familles de nobles. Cela voulait-il dire que grande-mère Eda était riche?
-Papa?
-Oui, Sya?
-C'est une noble, grande-mère Eda? Elle est riche...
Son père éclata de rire et Sya le regarda, se demandant la raison de cette moquerie. Qu'avait-elle dit de mal?
-Grand-mère Eda est une grande dame, oui, mais elle n'est pas noble. En fait, ton grand-père a travaillé très dur tout au long de sa vie. Et il a pu acheter cette villa. Il a gagné suffisamment d'argent pour que nous nous manquions de rien Et il a tout légué à grand-mère Eda. Donc Grand-mère Eda est riche, oui, c'est une grand dame également, mais elle n'est pas noble.
Sya assimila tout ce que son père venait de lui dire.
La famille arriva devant la porte et le père appuya sur la sonnette.
Quelques minutes passèrent avant que la porte ne s'ouvre sur une femme d'une soixantaine d'années, un sourire radieux sur son visage. Sya comprit à cet instant d'où lui venait ses beaux yeux violets. Sa grand-mère possédait les mêmes. Et celle-ci ne paraissait pas aussi vieille que Sya l'avait cru. Peu de rides recouvraient le visage de cette femme et elle possédait un sourire chaleureux.
Sya ne put que sourire à son tour devant le charme de sa grand-mère:
-Mais que vois-je? S'exclama la vieille femme. Ne serait-ce pas mon fils avec sa famille au complet? Entrez-donc! Le thé est servi. Je vous attendais un peu plus tôt, j'espère qu'il ne sera pas froid.
La famille pénétra dans la demeure et la fillette ouvrit, de nouveau, grand les yeux, en découvrant l'immensité du bâtiment.
Eda les fit pénétrer dans une salle et les emmena jusqu'à une table où étaient déposés 4 tasses:
-Déposez donc vos sac, là, ordonna-t-elle, en montrant un mur, et venez donc prendre le thé! Je suis si contente de vous voir!
La famille s'assit autour de la table et Sya regarda sa tasse:
-Tu n'aimes peut-être pas le thé, lui dit grand-mère Eda.
-Ne t'inquiète pas, maman, répondit le père de la fillette, Sya adore le thé! Et désolé pour notre retard, nous avons eu un petit contretemps.
Sya ne fit pas attention au regard que lui lança son père et commença à siroter son thé tranquillement, sous le regard curieux de sa grand-mère:
-Ah tant mieux! Je suis soulagée. Dis-moi, Sya, tu n'es pas bien bavarde pour une petite fille de ton âge!
-Elle fait sa timide, répondit la mère de la fillette. Mais lorsque vous la connaîtrez un peu mieux, elle ne fera que parler. Profitez donc de son silence. Parce que quand elle commence à parler, on ne peut pas l'arrêter. Et elle est très curieuse.
-Elle ressemble bien à son père pour cela. Un vrai moulin à paroles et très curieux. Ça doit être de famille alors!
-Et Sya est très maligne pour son âge. Ne vous laissez pas embobiner par elle. Elle a un très fort caractère.
-Ne vous inquiétez pas, je serai dompter cette petite terreur, répondit la grand-mère, en riant, je ferai attention à ses griffes!
Eda fit un clin d'oeil à la fillette, qui esquissa un sourire:
-Je suis sûre que cette petite demoiselle est un ange, ajouta-t-elle.
-Parfois c'est le contraire, répondit son fils avec un regard à la fillette qui sentit ses joues s'enflammer.
-En tout cas, vous pouvez partir sans craintes. Je veillerai sur Sya, comme si c'était ma propre fille. Je ne la quitterai pas des yeux une seule seconde et vous verrez qu'à votre retour, elle sera toujours vivante et en pleine santé.
-Merci, Eda, répondit sa belle-fille.
-Bon, nous devons y aller,déclara son mari, notre avion décolle dans 2h et nous avons encore un bout de chemin à faire.
Ils se levèrent d'un seul mouvement, direction la sortie de la villa.

Arrivée à la porte, les parents de la fillette s'approchèrent de celle-ci. Sya sentait que les larmes lui venaient:
-Ma chérie, lui dit sa mère, c'est le moment de se quitter. Nous reviendrons très vite, c'est promis. Dans 6 mois, nous pourrons te serrer à nouveau dans nos bras. Mais jusqu'à là, tu devras attendre. Et ne fais pas de misère à grand-mère Eda! Lorsque nous le pourrons, nous te téléphonerons. N'oublie ma petite Sya, nous t'aimons très fort et nous penserons très fort à toi.
La mère embrassa sa fille sur le front, puis s'écarta pour laisser la place à son mari:
-Sya, tu m'as peut-être trouvé trop dur par moment, mais c'est pour ton bien. Et n'oublie pas! Comme te l'a dit ta mère, nous t'aimons. Pendant 6 mois, nous serons loin de toi, mais nous serons à tes côtés quand tu penseras à nous. Et nous te téléphonerons le plus vite possible, c'est promis. A dans 6 mois, ma petite Sya. Prends soin de toi et de ta grand-mère!
Monsieur Kitsune embrassa sa fille également, puis les parents s'approchèrent de grand-mère Eda et lui firent leur au revoir également. Puis ils se dirigèrent vers leur voiture et après un coup d'oeil vers leur fille, ils y montèrent.
Sya regarda ses parents s'éloigner d'elle. Elle aurait tant voulu courir derrière la voiture et rattraper ses parents, pour les empêcher de partir. Mais ils comptaient sur elle. Il lui tardait vraiment d'être dans six mois.
-Alors, Sya, lui déclara grand-mère Eda, une fois qu'elles firent toutes les deux, je vais te montrer ta chambre et te faire visiter la maison, suis-moi!



-Tu as tout, tu es sûre?
-Oui, grand-mère. Je te l'ai déjà dit.
Sya leva les yeux au ciel. C'était le jour de la rentrée. Elle allait faire son entrée dans sa nouvelle école. Et grand-mère Eda paraissait plus stressée qu'elle. Cela faisait la dixième fois qu'elle lui demandait si elle avait bien toutes ses affaires.
-Bon, bien, dans ce cas, dépêche-toi! Tu vas être en retard.
-De la faute à qui? Répliqua la fillette.
Sa grand mère lui tira la langue:
-Au lieu d'embêter une vieille dame, embrasse là et file à l'école!
Sya s'exécuta et sortit de la voiture, en prenant soin de ne pas oublier son sac à dos. Puis elle se précipita vers l'école.
Cela faisait un mois que ses parents étaient partis et qu'elle habitait chez grand-mère Eda. Il n'avait fallut que quelques heures à la vieille femme pour la mettre à l'aise et depuis Sya s'entendait très bien avec elle. Elle se demandait vraiment pourquoi elle avait eu peur de venir chez elle. Elle adorait grand-mère Eda. Et elle s'amusait drôlement avec elle. Elle lui racontait un tas d'histoires sur sa famille et ses origines. Mais commençant à connaître sa grand-mère, les trois quarts de ce qu'elle lui avait dit ne devait pas être vrai. Mais pour lui faire plaisir, elle faisait mine de la croire. Grand mère Eda avait vraiment l'esprit farfelu mais Sya adorait ça.
-Laissez-moi! S'écria soudainement une voix d'enfant, sortant la fillette de ses pensées.
Dans un coin de la cour, une petite fille aux long cheveux roses était entourée par trois garçons, qui lui avait pris son sac à dos et qui s'amusait à se le balancer, riant aux éclats. La petite fille essayait de récupérer son bien, sous les moqueries des garçons:
-S'il vous plaît, c'est un cadeau de mon parrain! Si vous l'abîmer, mon père va me gronder.
-Oh, elle a peur de son papa. Que c'est mignon! S'exclama le petit brun des trois garçons et la bande éclata de rire.
Sya sentit la colère monter en elle. Elle ne pouvait pas laisser le trio se moquer comme ça de la fillette, qui était sur le point de se mettre à pleurer:
-Je vous en prie! Supplia-t-elle, les larmes aux yeux, en se dirigeant vers le brun qui avait le sac en main.
-Oh, mais elle pleure, le bébé, clama-t-il, en poussant la fillette qui se retrouva les fesses au sol, les bébés, ils doivent rester sur le sol! Ajouta le garçon et le trio éclata de rire.
Les poings serrés, Sya essayait de contenir sa colère. Ses parents lui avait toujours dit de ne pas laisser celle-ci la contrôler. Mais là, c'en était trop. Respirant calmement, elle se dirigea vers les quatre enfants où les garçons avaient repris leur passe avec le sac, tandis que la fillette, aux cheveux roses, les regardaient, impuissante.
Sya intercepta le sac en plein vol, alors qu'il était lancé en direction du petit garçon brun:
-Hey, rend nous ça tout de suite! Clama celui-ci en s'approchant de la fillette, menaçant.
-Ce sac n'est pas à vous, répondit Sya, en allant rendre le sac à sa propriétaire, qui le prit, radieuse:
-Merci, dit-elle, en acceptant la main que lui tendait sa sauveuse et elle se releva.
-Qu'est-ce que tu fais, là? Demanda le brun. Tu crois vraiment qu'on va te laisser faire, sans réagir. Tu viens de gâcher notre jeu! On ne peut pas te laisser t'en sortir comme ça.
-Vous appelez ça un jeu? Vous embêtez cette fille et vous dîtes que c'est pour jouer. C'est complètement débile!
-On va voir qui c'est le débile! J'espère que ton papa ne va pas te gronder parce que ton sac sera abîmé.
Le trio s'esclaffa et sur un geste du petit brun, les deux autres garçons s'approchèrent des deux fillettes.
Sya ne bougea pas, se demandant ce qu'elle devait faire. Fuir ou faire face aux trois garçons? Vu la situation, elle n'avait pas vraiment à réfléchir. Les trois garçons l'encerclaient. Mais elle se rappelait que ses parents lui avaient strictement interdit de se battre. Et là, c'est ce qu'elle allait devoir faire. Elle n'aimait pas vraiment devoir trahir la confiance de ses parents, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Et puis, elle ne pouvait pas vraiment laisser ces garçons se moquer impunément des autres enfants. Elle devait leur donner une bonne leçon.
Les garçons continuaient à approcher, un sourire mauvais sur le visage. Soudain, le petit blond du groupe se précipita sur Sya, qui esquiva l'attaque au dernier moment et le garçonnet se retrouva le nez au sol, après avoir perdu l'équilibre.
La fillette aux cheveux roses éclata de rire, tandis que le petit garçon se releva, le regard pleins de haine. Il se retourna vers Sya et se précipita de nouveau vers elle, mais celle-ci esquiva de nouveau, avec une facilité incroyable.
Il fallait dire que depuis toujours la fillette possédait des réflexes et une agilité incroyables.
La fillette aux cheveux roses s'esclaffa de nouveau lorsque le petit garçon mordit la poussière une nouvelle fois. Cette fois-ci, il ne se releva pas et se mit à pleurer:
-Quelqu'un d'autre veut goûter la poussière? Demanda Sya, avec un sourire innocent au coin des lèvres.
-T'as de la chance, j'ai plus envie de jouer, déclara le brun, vous pouvez vous garder vos sac! Mais la prochaine fois que tu retrouves en travers de mon chemin, ne viens pas pleurer après!
Le garçonnet se retourna vers son camarade cloué au sol:
-Akito, viens! Lui ordonna-t-il et son copain se releva, en essuyant les larmes qui lui coulait le long de ses joues.
Puis le trio s'éloigna des deux filles.
-Bon débarra! S'exclama Sya, puis elle se retourna vers la petite fille aux cheveux roses, qui avait un sourire radieux sur les lèvres:
-ça va? Lui demanda-t-elle, en remarquant que les vêtements de la fillette étaient recouverts de poussière.
-Grâce à toi, oui, répondit-elle, merci de m'avoir rendue mon sac.
-Il n'a rien, c'est bon?
-Oui, ça va, grâce à toi, il n'est pas abîmé, merci beaucoup.
-Je m'appelle Sya.
-Sya? Tu es la nouvelle, pas vrai?
-Euh...oui, je viens d'arriver dans cette ville.
-La maîtresse nous avait dit qu'à la rentrée, on aurait une nouvelle dans la classe. C'est toi alors?
-Bah, il faut croire, oui.
-Enchantée Sya, je suis dans ta classe, moi c'est Yûna.

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-Tu es sûre Sya? C'est ce que tu veux vraiment?
Sya regarda ses parents.
Les six mois venaient de défiler. Et elle avait enfin retrouvé ses parents, avec joie. Avec grand-mère Eda, elle était allée à l'aéroport, pressée de revoir ses parents et lorsqu'elle les avait aperçus, elle s'était jetée dans leurs bras, en pleurant, mais des larmes de joie, cette fois-ci.
Et voilà que ça faisait quelques heures qu'ils étaient rentrés de l'aéroport et que ça parlait déjà de « retour à la maison ».
-Je veux rester ici, avec grand-mère Eda, répondit Sya, je me sens bien ici et je me suis fait des amis. Et grand-mère Eda est très gentille. Je ne veux pas retourner à la maison.
-Si c'est ce que tu veux, c'est d'accord, déclara son père.
-Vraiment? S'étonna la fillette, s'attendant à ce que ses parents lui dise non. Elle laissa de côté tous les arguments qu'elle avait préparé pour les convaincre de la laisser vivre avec sa grand-mère.
-Bien sûr, répondit sa mère, nous ne voulons que ton bonheur, ma chérie et si tu préfères rester ici, alors, d'accord, tu pourras rester, ici. A condition que grand-mère Eda le veuille bien, bien sûr.
-Bien évidemment que je le veux bien! S'exclama la vieille femme qui se trouvait juste derrière le couple, en retrait.
-Tu es vraiment sûre que ça ne te déranges pas, maman? Demanda son fils.
-Mais bien sûr! J'ai encore un tas de choses à apprendre à ma petite fille!
-Bien dans ce cas, Sya, tu peux rester ici. Avec ta mère, nous retournons à la maison. Nous avons quelques affaires à régler et dans quelques mois, nous nous installons ici.
-Vous voulez habitez ici? S'étonna Sya.
-Tu veux rester ici, alors nous aussi, nous y habiterons.
-A condition que grand-mère Eda accepte, répliqua la fillette, en souriant.

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-Mademoiselle Kitsune, êtes-vous toujours parmi nous?
Sya rêveuse, regardait le plafond, ne prêtant aucune attention à monsieur Itaka et gribouillant sans le faire attention une page de son cahier. Elle avait alors 12 ans.
-Mademoiselle Kitsune?
Un bruit sec coupa la jeune fille de ses pensées. Sya sursauta et regarda la règle du prof qui venait de frapper sa table.
-Oui, monsieur Itaka? Demanda-t-elle, avec un sourire charmeur au coin des lèvres.
-Vous n'êtes pas avec nous, mademoiselle Kitsune. Mais vous pouvez peut-être nous dire où vous étiez?
-Euh...dans mes pensées, répondit Sya, ce qui fit rire plusieurs élèves dans la classe.
-Que c'est intéressant, répliqua le prof, faites-nous donc part de vos pensées, très chère demoiselle! Ça doit être fort intéressant pour que vous n'écoutiez pas en cours. Je vous en prie, je vous laisse nous raconter tout ça. N'ayez pas peur!
Sya regarda son prof de math, droit dans les yeux. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais la sonnerie l'en empêcha:
-Vous pouvez y aller! Clama monsieur Itaka, à ses élèves puis il regarda Sya, on dirait que vous êtes sauvée, pour cette fois. J'espère qu'un tel comportement ne se reproduira plus dans mon cour.
Sya ne répondit pas et se leva, en silence, puis elle quitta la salle, les nerfs en bloc. Monsieur Itaka ne l'aimait vraiment pas. Ça, elle en était sûre:
-Tu pensais à quoi alors? Lui demanda Yûna lorsqu'elle eut rejoint la jeune fille aux cheveux roses, qui était devenue sa meilleure amie depuis leur rencontre. Elle se trouvait en compagnie de Shia, une petite fille brune, joyeuse et insouciante. Sya l'avait également rencontrée le jour de la rentrée et s'était très vite liée d'amitié avec elle, grâce à la bonne humeur quotidienne de la petite Shia. Les trois filles étaient devenues inséparables et les meilleures amies du monde.
-Je me disais que ce cours était vraiment ennuyant, répondit Sya, et qu'on serait mieux dehors. On est obligé de se taper un cour de math des plus ennuyant, alors qu'il fait un magnifique soleil dehors. C'est nul!
-Ne t'inquiète pas! Le cour est terminé. Et le prof d'anglais est absent. Donc on a fini les cours pour aujourd'hui.
-Vraiment? C'est super!
-Et si on allait faire les boutiques? Proposa Shia.
-Bonne idée!
-Je ne peux pas, leur déclara Yûna, en soupirant. Mes parents veulent que j'aille chercher ma soeur à l'école et que je rentre directement à la maison.
-Oh c'est dommage! S'exclama Shia. Tu es sûre que tu ne peux pas?
-Malheureusement, oui.
-Et bah alors, on ira faire les boutiques demain aussi, déclara Sya, avec un grand sourire.
-Bon, je vous laisse, à plus tard les filles.
Yûna s'en alla, tandis que ses deux amies, elles, se dirigèrent vers une petite rue déserte, en riant de joie.
Soudain, Sya s'arrêta. Elle avait comme un mauvais pressentiment, en regardant la ruelle déserte devant elle:
-Je crois qu'on ne devrait pas prendre cette rue, murmura-t-elle.
-Mais pourquoi? Lui demanda Shia, l'air surpris.
-On devrait prendre un autre chemin.
-Mais celui-ci est le plus rapide!
-J'ai un mauvais pressentiment.
-Mais que veux-tu qu'il nous arrive? Allez, viens Sya et ne fais pas ta peureuse!
Shia s'engagea dans la ruelle. Sya n'eut pas d'autre choix que de la suivre.
Ils avaient fait à peine quelques pas que trois hommes en blouson de cuir apparurent de nul part:
-Alors les filles, on se promène toutes seules? Comme des grandes? Demanda l'un d'eux, en s'approchant d'elles.
-On a pas le droit? Répliqua Sya, en faisant face à l'homme, tout en prenant soin de mettre Shia derrière elle.
-Oh, que si! Mais peut-être que vous aimeriez vous amuser avec nous avant! Répondit l'homme, en s'approchant un peu plus de la jeune fille, qui esquiva habilement lorsque l'homme voulut l'attraper.
-Désolée, mais nous avons autres choses à faire! Déclara Sya, puis soudainement elle réalisa que l'homme se trouvait entre elle et son amie:
-Peut-être que cette demoiselle voudrait jouer elle! Clama l'homme, en attrapant Shia, qui essaya de se soustraire à l'étreinte de son agresseur, sous les rires des deux autres hommes:
-Lâchez là! S'écria Sya, en se jetant sur l'homme, dans l'intention de libérer son amie.
L'homme, d'un geste du bras, poussa la jeune fille, qui tomba sur le sol:
-Sya! S'écria Shia, tandis que l'homme la tripotait, comme s'il s'agissait d'une vulgaire poupée.
La colère monta en Sya. Elle ne pouvait vraiment pas laisser Shia en de si mauvaises main. Elle devait la libérer.
Sya se sentit, soudainement plus forte, comme invulnérable. Elle voyait les hommes devant elle et la fille qui se débattait pour échapper à ses agresseurs. Elle pouvait prévoir leur geste. Elle arrivait à décomposer chacune des actions de chaque personne. Comme si...comme si elle était devenue quelqu'un d'autre ou autre chose. Puis, une envie soudaine de se jeter sur l'homme la prit. Son estomac grogna, l'informant qu'elle avait faim, très faim. Et devant elle, se trouvait de la chair fraîche, lui donnant un peu l'eau à la bouche.
Sya secoua la tête. Mais que pensait-t-elle donc? Elle était en train de réagir comme...un animal. Ce n'était pas possible. Elle ne pouvait pas tuer des gens, même s'ils étaient menaçants. Non, ce n'était pas...Elle n'avait pas le droit...pas le droit...Sya était en plein combat intérieur, elle le savait. Une partie d'elle avait faim et voulait dévorer la chair fraîche qui était devant elle et l'autre était encore humain et savait que tuer des gens était mauvais.
-Sya!!!! Entendit-elle crier Shia.
La jeune fille céda à l'appel de la chair.

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-Sya, ouvre les yeux! Je t'en prie Sya!
La jeune fille s'exécuta, difficilement. Un visage se décomposait dans une lumière aveuglante:
-Sya, enfin! S'écria une voix familière, soulagée.
La jeune fille cligna plusieurs fois des yeux et réussi enfin à voir le visage qui la regardait, de ses deux beaux yeux bleus. Et un nom lui vint, instinctivement:
-Shia? Demanda-t-elle, en se remémorant qu'il s'agissait de l'une de ses meilleures amies. Elle se leva et s'aperçut qu'elles se trouvaient dans une ruelle déserte. Les souvenirs lui revinrent peu à peu.
-Shia, que s'est-il passé? Questionna-t-elle.
-Tu ne te souviens pas?
Shia avait l'air inquiet et elle la regardait bizarrement, comme si elle avait peur de quelque chose. Mais que s'était-il passé?
-Non, répondit Sya, je me souviens que des hommes nous ont attaqué et l'un d'eux s'en est prit à toi. Puis j'ai voulu intervenir mais je me suis retrouvée sur le sol. Et là, j'ai senti la colère monter en moi puis après j'ai...j'avais envie de...
La jeune fille s'arrêta net dans son récit, se souvenant soudainement de l'envie de chair qui lui avait prise. Une idée horrible lui vint alors à l'esprit.
-Et les hommes, est-ce que...est-ce que je les ai tué?
-Alors tu te rappelles?
-Oh, mon dieu! S'écria Sya, tandis que sa tête se mit à tourner à l'idée de ce qu'elle avait faire.
-Non, l'informa Shia, les hommes ne sont pas morts. Mais j'ai du t'empêcher de les poursuivre. Par contre, tu les as bien amoché et leur a foutu la frayeur de leur vie.
-Que s'est-il passé? Je ne comprends pas! C'est le trou noir!
-C'est difficile à expliquer. Et promet-moi de ne pas me prendre pour une folle!
-Pourquoi donc? Explique-moi!
-Bah, disons que tu t'es transformée.
-Transformée?
-Métamorphosée plutôt. Et en animal.
-En animal?
-Oui, en renard polaire.
Sya sentit son coeur faire un bon dans sa poitrine. Elle s'était transformée en renard polaire. Une métamorphose. Les histoires que lui racontaient Eda, lui revint à l'esprit. En particulier une sur cinq familles qui se livraient une guerre incessante. Et parmi ces familles, se trouvait les métamorphes, capable de prendre la forme de n'importe quel animal. Faisait-t-elle partie de cette famille? Eda pouvait lui fournir la réponse. Elle le savait. Elle devait aller la voir, le plus vite possible, avant que le renard ne fasse de nouveau son apparition:
-Shia, je dois rentrer chez moi, déclara-t-elle, en se relevant, mais promet-moi de garder le secret sur ce qui vient d'arriver! Quoi qu'il arrive, ne dis rien! Cela doit rester entre nous! Personne ne doit être au courant de ça! Compris?
-En même temps, qui me croirait?
-Même à Yûna. Tu ne lui dit rien.
-Mais pourquoi? Yûna est notre amie...
-Je sais mais bon imagine qu'elle prenne peur...je ne veux pas perdre l'amitié que j'ai avec elle et qu'elle me regarde sans arrêt avec des yeux effrayés. Alors ne lui dit rien.
-Oui, promis, je ne dirai rien.
-Merci, bon je dois rentrer chez moi et tu viens avec moi!
-Comment?
-Je veux dire, je te raccompagne chez toi. Tu ne risques rien avec moi à tes côtés.
-Euh, ne rien risquer...c'est pas si sûre, répondit la jeune fille brune, en suivant son amie qui s'éloignait de la ruelle, direction: la maison de grand-mère Eda.
-Comment ça? S'étonna Sya, en regardant sa meilleure amie, qui arriva à son niveau.
-Bah, j'ai eu du mal à te calmer quand même, répondit celle-ci, tu t'es transformée et tu t'es jetée sur l'homme qui me tenait. Tu le tenais bien en plus. Les deux autres hommes ont fuit aussitôt. J'ai bien vu que si je te laissais faire, tu aurais tué le troisième. Alors je t'ai dit d'arrêter. Et là, tu m'as regardée et tu t'es approchée de moi, en grognant. L'homme en a profité pour fuir. T'as voulu le poursuivre, mais je t'en ai empêcher en t'appelant. Mais en fait, je crois que tu ne reconnaissais pas ton nom, ni que tu m'obéissais. A mon avis, tu voulais plutôt me manger. Je pensais que les renards ne mangeaient pas d'humains, moi!
-J'ai voulu te...quoi? C'est pas possible! Non! Je n'aurais pas pu faire une chose pareille! Que s'est-il passé après?
-Bah...je t'ai parlé, essayant de te dissuader de me manger et j'essayais aussi de te rappeler qui j'étais et qui tu étais. Je crois que ça a marché. Parce que tu as eu l'air de te calmer et te souvenir. Puis tu t'es stoppée et là y a eu un truc bizarre. On aurait dit que tu redevenais toi même. Que tu reprenais le dessus sur l'animal. Le renard avait l'air de souffrir, intérieurement, c'est dur à expliquer mais ça se voyait. Et puis ensuite, tu es redevenue l'humaine et tu t'es évanouie. Tu m'as fait peur!
-Heureusement que je ne t'ai rien fait. Je m'en serais voulue à vie! Tu m'as sauvée en gros?!
-Moi? Mais non! C'est toi qui m'as sauvée, Sya.
Les deux jeunes filles arrivèrent devant la maison de Shia:
-Ne t'inquiètes pas, je garderai le secret, murmura celle-ci, en embrassant son amie sur les deux joues, une habitude qu'elle avait vu chez des français et qui les avait fait bien rire. Et du coup, depuis, elles faisaient la même chose, sous le regard choqué de nombre de personne. Comme de cette petite dame qui passait dans la rue et qui regardait les deux jeunes filles d'un air outré. Lorsque Sya la regarda et lui fit un grand sourire, accompagné d'un « bonjour madame », elle détourna son regard et continua sa route, sans même un « bonjour ».
-Il y a des gens malpolis quand même! S'exclama Shia, bien fort pour que la petite dame l'entende. Les deux amies sentait que la dame rougissait sans le voir. Mais à la façon dont elle accéléra le pas pour s'éloigner le plus vite possible, leur indiqua qu'elle était gênée.
Les deux jeunes filles se regardèrent et éclatèrent de rire:
-Bon, j'y vais, déclara Sya, en reprenant son sérieux, puis elle quitta son amie.

Elle arriva chez elle, quelques minutes plus tard. Grand-mère Eda l'attendait au bas de la porte. Au sourire qu'elle affichait, elle savait qu'elle avait quelque chose à lui dire. Comme ça elles étaient deux.
-Sya! S'exclama la grand-mère, en allant à la rencontre de la jeune fille.
Son sourire disparut soudainement lorsqu'elle aperçut de plus près les vêtements sales et troués de Sya.
-Que t'est-il arrivé? Demanda-t-elle, le visage inquiet.
-Je suis une métamorphe, pas vrai? Demanda sa petite fille, ignorant la question.
-Moins fort! Lui intima Eda en regardant autour d'elle. Allez viens! On va en parler à l'intérieur! Et tu vas me raconter ce qui t'est arrivé.
La grand mère et sa petite fille pénétrèrent dans la maison. Et Sya ouvrit deux grand yeux rond lorsqu'elle aperçut le petit animal qui les attendait à l'intérieur:
-C'est un louveteau? Demanda-t-elle, en regardant la petite bête approcher d'elle, lentement.
-Non, c'est un chiot. Un chien-loup plus précisément. Elle se nomme Laïka.
-Laïka? C'est une femelle?
-Oui. Je suis allée me promener ce matin et en passant devant un éleveur de chien, je me suis dis « tiens, un chien, ce serait bien pour la famille et ça ferait plaisir à ta petite fille, Eda! » Alors du coup, j'ai acheté un chien.
-Oh, Grand-mère Eda! C'est super! Merci!
Sya se jeta dans les bras de la vieille femme:
-Mais ce chien est à moi, Sya, l'informa Eda, en la déposant sur le sol, je veux bien que tu m'aides pour l'élever mais c'est le mien, hein?
-Bien sûr, grand-mère!
-Et quand elle aura des petits, tu auras le droit d'en avoir un. Mais si tu es assez grande, bien sûr! Après, il faut voir avec tes parents.
-Oh, merci!
-Bon, alors, Sya, veux-tu bien m'expliquer ce qui s'est passé?
-Je me suis métamorphosée, répondit la jeune fille et elle expliqua toute l'histoire à sa grand-mère, qui ne l'interrompit pas une seule fois jusqu'à la fin, l'écoutant patiemment.
-Alors je suis une métamorphe? Demanda Sya, à la fin de son récit.
-C'est exact, j'en suis une aussi et tes parents de même. J'espérais que l'animal qui est en toi se tienne tranquille un peu plus longtemps, mais ce n'est pas le cas. Voilà, pourquoi tes parents te demandaient de ne pas te battre et de rester calme. C'était pour éviter ce genre de problème.
-Je suis désolée, grand-mère Eda, mais il fallait aider Shia, elle était en danger.
-Tu m'as dit qu'elle était au courant, non?
-Oui, mais elle m'a promise de ne rien dire. Et j'ai confiance en elle. Elle ne dira rien.
-Il faudra que j'en parle avec elle pour être sûr.
-Tu ne lui fera rien, hein?
-Mais bien sûr, Sya! Pour quoi me prends-tu? Un monstre? En tout cas, il faut que je t'explique un tas de chose encore, je crois bien, sur les familles et notamment sur la nôtre. Et sur tes pouvoirs. Il faut aussi que je t'apprenne à contrôler le renard qui est en toi. Pour qu'une telle chose ne se reproduise plus jamais, sauf si tu le souhaites.
Eda regarda sa petite fille, avec un sourire tendre:
-Sya, pendant quelques mois, tu ne sortiras plus de cette maison! Nous allons travailler et travailler encore, jusqu'à ce que tu maîtrises pleinement ta forme de renard!



-Sya, attention!
La jeune femme esquiva habilement la voiture qui avait faillit la renverser. Elle avait alors 19 ans.
-ça va? S'enquit Yûna, qui alla la rejoindre.
-Ils sont fous! Grogna, Sya, en regardant la voiture noire, qui s'arrêta soudainement, quelques mètres plus loin.
-Tu crois qu'ils t'ont entendue? Demanda Yûna.
-Au moins, je vais pouvoir leur dire ma façon de penser à ces abrutis!
Heureusement que je maîtrise pleinement le renard qui est en moi, pensa-t-elle.
Et pour cause. Son entraînement avait duré 6 mois, au bout desquels elle avait réussi à dominer son côté animal et depuis, elle pouvait se transformer en renard polaire, à volonté, quand elle en avait envie et c'était elle qui contrôlait l'animal. D'ailleurs, lors de ses transformations, elle avait remarqué, ou plutôt sa grand-mère le lui avait fait, que son pelage n'était pas toujours de la même couleur. Et en faisant des recherches, elle avait appris que le renard polaire, changeait de couleur en fonction du milieu où il se trouvait, comme le faisait le caméléon.
-Fais attention à toi, lui murmura Yûna, inquiête.
Comme promis Shia ne lui avait rien dit, et conc Yûna ne pouvait pas savoir qu'elle pouvait se défendre.
-Ne t'inquiète pas! Lui dit Sya, en regardant le véhicule, d'où sortirent 6 hommes, en costumes et lunettes noires.
-Euh, ça ne me dit rien qui vaille, chuchota Yûna.
-Il faudrait mieux partir le plus loin d'ici, approuva son amie, en suivant son instinct qui lui dictait de fuir ces hommes.
-Bonjour, mesdemoiselles, déclara l'un des hommes, lorsqu'ils arrivèrent à hauteur des deux filles.
-Euh, bonjour, répondit Yûna, nous pouvons vous aider?
Les hommes ne répondirent pas, se contentant de regarder les deux filles, l'une après l'autre.
Soudain, l'un d'eux glissa sa main sous sa veste, geste que Sya remarqua et qui l'alerta. Sans prévenir, elle attrapa Yûna par le bras et l'intima à courir.
Un coup de feu se fit entendre, puis d'autres, signifiant que les hommes n'avaient pas touché leurs cibles.
Une course poursuite s'engagea alors. Sya entraînait son amie dans les ruelles de la ville, courant de toute ses forces:
-Sya, j'en peux plus! Lui cria Yûna, en ralentissant le pas.
-Allez Yûna! Encore un effort! Lui ordonna Sya, en jetant un coup d'oeil derrière ses épaules, l'informant que leurs poursuivants étaient toujours là.
La jeune femme serra la main de sa meilleure amie, comme pour lui donner la force de suivre. D'ailleurs, ce eut l'air de fonctionner car Yûna accéléra le pas.
Soudain, les deux jeunes femmes débouchèrent dans le quartier commercial, qui à cette heure de la journée, était noir de monde.
En regardant derrière elle, Sya remarqua que les hommes en noir s'étaient arrêtés et ne voulaient pas les suivre dans la foule. Après un dernier regard haineux vers elles, les six hommes rangèrent leurs armes et firent demi-tour. Sya souffla de soulagement. Elles étaient sauvées. Mais pour combien de temps de temps encore?

-Tu as été blessée! S'exclama Yûna.
Les deux jeunes filles se trouvaient dans un coin du centre commercial, où personne ne faisait attention à elles.
Durant leur fuite, Sya n'avait pas senti la balle lui toucher le bras. Mais maintenant qu'elles se reposaient, la blessure lui faisait un mal de chien.
-Ne t'inquiète pas pour moi, je survivrai.
-Montre moi ça! Lui ordonna son amie en attrapant le bras. Sya grimaça aussitôt de douleur.
-Désolée, murmura Yûna, je vais arranger cela, ajouta-t-elle, en regardant la plaie.
-Et comment tu comptes t'y prendre? Les médecins m'arrangeront ça.
-Laisse-moi faire et ne bouge plus. Par contre, tu as intérêt à garder le secret!
-Quel secret?
Yûna ne répondit pas et déposa ses mains sur le bras de son amie, qui la regardait intriguée. Puis Sya, sentit une énergie inconnue lui traverser le bras. Et devant ses yeux ébahis, la plaie se refermait et quelques minutes plus tard, sa blessure ne fut plus qu'un mauvais souvenir:
-Comment est-ce possible? S'exclama-t-elle, en regardant son bras, à la recherche de la moindre cicatrice. Mais il n'y avait rien.
Puis une idée lui traversa l'esprit et l'horrifia:
-Tu fais partie de la famille des guérisseurs, n'est-ce pas?
Yûna sursauta:

-C'est exact, mais..comment le sais-tu? Ne me dis pas que...tu fais partie de l'une des autres familles, c'est ça?

Sya ne répondit pas, se contentant juste de baisser la tête, en se mordant les lèvres, tandis que Yûna, prenant visiblement conscience de la réalité, recula d'un pas.

-De...murmura-t-elle, de quelle famille fais-tu partie?

-Tu n'en as vraiment pas l'idée? Demanda Sya, en relevant la tête et plongeant ses yeux dans ceux de son amie.

-Non...je l'ignore...je ne sais pas...je ne sais pas reconnaître les membres des autres familles...

-Tu devrais pourtant...

Et dire que c'était Sya qui disait ça...elle non plus ne savait pas reconnaître les membres des familles quand elle en voyait...Il fallait dire qu'elle n'en voyait pas non plus. Alors du coup, il lui était difficile de déceler la présence des autres familles et de savoir à quoi ils ressemblaient...s'il y avait un quelconque point commun entre les même membres d'une Famille. Déjà que Sya avait bien du mal à savoir qui était métamorphe ou non...quoi que le regard animal ne trompait jamais, mais il fallait déjà le voir.

-Je ne vois pas, non, déclara Yûna.

-Je suis une métamorphe, répondit Sya, en se relevant et faisant face à son amie. Tes parents ne t'ont rien dit? Ajouta-t-elle, en pensant effectivement qu'étant des guérisseurs et surtout des adultes ayant de l'expérience, les parents de Yûna devaient savoir qu'elle était une métamorphe...mais pourquoi ne l'avaient-ils pas tuée?

-J'ai été adoptée, lui avoua Yûna, répondant en partie à sa question, du coup, mes parents, je veux dire ceux que tu connaisses ne savent rien sur la guerre qui oppose nos familles. Et donc, quand tu venais chez moi, ils ne pouvaient pas me dire que tu étais une métamorphe.

Logique, pensa Sya, avec amertune.

-Et toi comment es-tu au courant? Demanda-t-elle.

-J'ai vécu avec mes parents jusqu'à l'âge de mes 5 ans. C'est pour ça que je sais que je suis une guérisseuse. Et puis, ma mère biologique est venue me voir un jour lorsque j'avais 9 ans et elle m'a tout expliqué sur la guerre des famille et tout. Heureusement, elle ne t'as jamais vue...

-Heureusement? Releva Sya.

-Tu es tout de même mon amie, Sya. L'une de mes meilleure amie. Ce n'est pas la découverte de nos origines respectives, qui vont casser notre amitié. Ce n'est pas possible. Pas pour moi en tout cas...

-Pour moi, non plus, avoua la métamorphe.

-ça te dirait d'aller discuter ailleurs, proposa Yûna, en regardant autour d'elle, c'est pas que j'ai peur d'être espionnée, mais bon, ce n'est pas vraiment l'endroit le plus approprié pour parler de tout cela.

Sya acquiesça et les deux filles sortirent du magasin, marchant vers une destination inconnue. Le principal pour le moment, c'était leur discussion:

-Que vas-t-on faire maintenant? Demanda Yûna.

-Essayer de survivre, répondit son amie. Et surtout ne rien dire de tout cela à nos familles respectives.

-Et pourquoi ta grand-mère n'a rien dit sur moi? Questionna la guérisseuse.

C'est vrai que grand-mère Eda était une métamorphe, comme Sya. Elle devait sûrement savoir qui était vraiment Yûna. Alors pourquoi oui...?

-Grand-mère Eda est une personne pacifiste. Elle déteste la guerre et a décidé de pas y entrer. Elle préfère rester neutre. Et elle pense certainement que tu ne représentes pas une menace...

Seule explication possible...Grand-mère fait tout pour me protéger. Si elle considérait vraiment Yûna comme une menace, elle l'aurait tué...en tout cas, elle aurait agi pour me protéger. Peut-être s'est-elle renseignée sur Yûna ou elle l'a peut-être espionnée...Ce sont des possibilités...

Soudain, la métamorphe fut coupée dans ses pensées par un mauvais pressentiment, le même que plus tôt dans la journée.
Elle s'arrêta, les sens aux aguets:
-Que se passe-t-il? Lui demanda son amie, inquiète.
Sya regarda autour d'elle et remarqua qu'il n'y avait personne, pas l'ombre d'un chat. Alors pourquoi, son instinct lui disait-il le contraire? Elle sentait l'animal en elle bouger, comme si un danger imminent s'annonçait.
Soudain, trois des hommes en noir apparut devant eux. Le voilà, le danger. Mais comment avaient-ils fait pour les retrouver? Et où étaient les trois autres?
Soudain il y en un coup de feu, non tiré par les trois hommes. Puis Yûna s'écroula sur le sol:
-Yûna! S'écria Sya.
Les trois autres hommes apparurent derrières les deux jeunes femmes, dont le tireur, qui avait toujours le pistolet à la main, prêt à s'en resservir sur Sya:
-La guérisseuse a été neutralisée, informa-t-il à un destinataire invisible à l'aide d'un talkie-walkie, puis il pointa l'arme sur la métamorphe, qui regardait Yûna.
Celle-ci respirait encore, mais sa respiration ralentissait peu à peu. Si elle ne faisait rien, Sya savait que son amie allait y rester:
-Fuis! Lui ordonna Yûna, entre deux respirations.
-Sans toi, je ne peux pas, lui répondit Sya, sentant la rage monter en elle, balayant toute sa tristesse, au passage:
-A ton tour, métamorphe! Déclara le tireur, en appuyant sur la gâchette de son arme.
Sya agit en quelques secondes, laissant son instinct et ses réflexes prendre le dessus. Elle attrapa Yûna dans les bras et fit un bond qu'elle ne se serait jamais cru capable d'accomplir et qui la fit atterrir sur le toit d'une maison. Il y eu un autre tir, qui la manqua de peu.
La jeune femme sauta sur une autre maison et ainsi de suite, afin de mettre de la distance entre elle et ses agresseurs.
Quand elle fut assez loin, elle se décida enfin à s'arrêter et sauta dans une ruelle, puis elle s'engouffra dans un coin, afin de ne pas être vue si les hommes passaient par là. Puis elle déposa Yûna contre un mur:
-Sya, murmura celle-ci, en lui souriant.
-Ne parle pas Yûna, lui intima la métamorphe, je vais aller chercher les docteurs, il y en a un qui n'habite pas très loin.
-Sya, ce n'est pas la peine.
-Mais...
-Je vais mourir.
-Ne dis pas ça!
-Promet-moi une chose, Sya!
-Tu ne vas pas mourir, se répéta la métamorphe, n'y croyant qu'à moitié.
Elle savait que son amie avait raison. Elle le sentait. Le renard en elle le sentait. Il n'y avait rien à faire.
-Tu ne pourrais pas te guérir? Demanda-t-elle, avec une pointe d'espoir. Tu m'as guérie, alors...
-Je ne peux pas, non. Je...(Elle toussa et cracha du sang)J'ai perdu beaucoup de sang, je n'ai plus beaucoup de force...
-Mais...
-Sya, je t'en prie! (nouvelle quinte de toux) Écoute-moi!
L'interpellée garda le silence et n'essaya pas de riposter. Pour une fois, elle n'aurait pas le dernier mot. Elle le savait. Et Yûna était la seule personne à qui elle n'essayait pas d'arracher le dernier mot de toute façon. Voyant qu'elle s'était calmée, Yûna parla, d'une voix faible:
-Promet-moi, Sya! Promet-moi que tu ne m'oublieras jamais! Et que tu te souviendras de moi.
-Bien sûr! Jamais je ne pourrai t'oublier. Tu resteras toujours ma meilleure amie, répondit Sya, dont les yeux commençait à se remplir de larmes.
-Et promet-moi de mettre fin à la guerre des Familles!
-je te le promet, murmura la métamorphe, en posant sa main dans celle de son amie, qui la lui serra très fort, je mettrai fin à la guerre, c'est promis.
-Je n'aime pas te voir pleurer, chuchota Yûna, je t'en prie, ne pleure pas...
Sya regarda son amie et ravala ses larmes. Elle sentit la main de Yûna se détendre et son dernier souffle de vie s'en aller. La mort venait de la prendre.
La métamorphe sentit son coeur se briser de douleur et les larmes lui venir de nouveau aux yeux. La colère fit également son entrée:
Ne pleure pas...Les mots de son amies résonnaient encore dans son esprit et y resterait à jamais gravés. Promet moi de mettre fin à la guerre des Familles!
Sya baissa les paupières de son amie et se releva, sachant ce qu'elle devait faire. Elle allait exécuter les dernières volontés de Yûna. Elle ne savait pas comment elle s'y prendrait, mais elle allait mettre fin à cette maudite guerre qui venait de la priver de sa meilleure amie. Elle savait que c'était cette guerre la cause de la mort de Yûna. Les hommes en noir savaient qui elles étaient. Ce devaient des membres d'une autre famille. Sya se devait d'arrêter cette foutue guerre, qu'une chose pareil ne se reproduise plus. Et jusqu'à ce que sa mission soit accomplie, plus aucune larme de son corps ne sera versée pour Yûna. Elle ne pourrait faire son deuil qu'une fois la guerre terminée et les promesses faites, à la guérisseuse, exécutées. Et après cela, elle aura tout le temps pour pleurer la mort de son amie.
Sya attrapa le corps inerte de son amie et prit le chemin du retour.

Après avoir déposée le corps de Yûna devant la maison de celle-ci, Sya rentra chez elle. La colère ne l'avait toujours pas quitté et elle était résolue à mettre fin à la guerre. Jamais elle n'avait eu une envie aussi grande de faire quelque chose. Mais c'était pour la mémoire de Yûna.
Nyuuwa l'accueillit avec joie, lorsqu'elle passa la porte de chez elle. Grand-mère Eda avait tenu sa promesse et il y a tout juste un an, Sya avait obtenu l'un des chiots de Laïka. Une petite femelle adorable qui s'était toute de suite attachée à Sya et qui la suivait partout où elle allait. D'ailleurs, elle la suivit jusqu'à dans sa chambre, où la jeune femme s'assit sur son lit, épuisée.
La chienne s'approcha de sa maîtresse et déposa son museau sur ses jambes, avec l'intention de la consoler, puisqu'elle sentait très bien que quelque chose clochait. Sya gratta la tête de Nyuuwa et eut un petit sourire. Heureusement qu'elle était là, elle pourrait lui apporter un peu réconfort.
Les yeux de la jeune femme firent attirée par le fouet et le katana, posés contre le mur. C'était grand-mère Eda qui lui avait offert le katana, pendant leur entraînement, il y a 7 ans. L'arme appartenait à la famille depuis des générations et ne se transmettait que de mère en fille. Étant donné qu'Eda n'avait eu qu'un fils, elle n'avait pas pu transmettre l'arme à ses enfants. Et c'était donc Sya qui en héritait. La jeune femme avait appris à s'en servir, sous la direction de sa grand-mère. Même si elle s'en servait plutôt pas mal, elle préférait de loin le fouet et se sentait plus à l'aise avec. Elle l'avait obtenu dans le grenier, où Eda entreposait ses bouquins, dans lesquels elles trouvaient ses histoires.
Mais oui! C'est ça! Sya se leva d'un bond et attrapa ses armes au passage, puis elle se précipita au grenier, suivi de Nyuuwa, bien évidemment. Si elle voulait des réponses, elle pourrait les obtenir dans les livres de grand-mère Eda, même si elle ne savait pas vraiment quoi chercher. Mais elle était prête à tout pour accomplir sa mission.
Et c'est dans cet état esprit que la jeune femme se mit à fouiner dans les nombreux livres qui se trouvaient devant elle, à la recherche de la moindre information qui pourrait l'aider.
Soudain, il y eut un bruit infime derrière elle et Nyuuwa se mit à grogner faiblement. La jeune femme se retourna, ses armes en main, prête à affronter ceux qui avaient tuer sa Yûna. Mais quelle ne fut pas sa surprise de voir un garçon devant elle, sorti dont elle ne savait où. Il devait avoir à peu près son âge, les cheveux châtains et les yeux couleur émeraude. Et il affichait un sourire mystérieux. Sourire, que Sya n'aimait pas et qu'elle aurait bien voulu lui faire ravaler. Qui était-il donc pour se moquer d'elle ainsi? Parce que c'est bien ce qu'il faisait. Il riait de ses interrogations. Elle en était sûre. Et le renard en elle n'aimait pas non ce sourire et s'agitait grandement, comme il le faisait souvent, plus ou moins, devant des inconnus.
Malgré sa méfiance, Sya savait que ce garçon ne lui voulait pas de mal. Et c'est pourquoi elle posa sa main sur la tête de Nyuuwa afin de la calmer. Celle-ci s'exécuta docilement et cessa ses grognements.
Le jeune homme s'approcha d'un placard qu'il ouvrit à l'aide d'une clé bizarre et proposa d'un geste du bras à Sya de le suivre. Celle-ci ne réagit pas tout d'abord, se contentant d'observer l'inconnu. Comme si elle allait le suivre dans le placard de sa grand-mère. Elle n'était pas dupe. Le garçon était-il un pervers ou quoi? Qu'es-ce qu'il voulait lui faire? Tous les deux dans un placard, mais jamais de la vie!
Face à l'immobilité de la métamorphe, le garçon entra dans le placard seul puis disparu du champ de vision de la jeune femme. Mais où était-il passé?
Sya s'approcha du placard, méfiante, dont la porte était restée ouverte. Et regarda à l'intérieur. Le garçon avait bel et bien disparu. Comment il avait fait?
Soudain, l'inconnu réapparut devant elle, ce qui la fit sursauter. Elle ne comprenait vraiment rien. Puis le garçon lui tendit la main et l'invita à le suivre de nouveau. Au moins cette fois-ci, elle savait que ce n'était pas un pervers et qu'à l'intérieur du placard, il y avait un chemin ou autre chose qui permettait de disparaître.
Sans réfléchir d'avantage, la jeune femme attrapa la main de l'inconnu et le suivit, imitée par Nyuuwa, qui ne lâcha pas sa maîtresse d'une semelle et entra dans le placard avant que la porte ne se referme.

Famillier ;;

Spoiler:

•Age ;; 1 ans •Nom;; Nyuuwa •Race ;; chien-loup femelle de saarloos. •Infos ;; Nyuuwa possède un magnifique pelage roux. Elle suit Sya comme son ombre et serait prête à donner sa vie pour sa maîtresse, bah normalement...en tout cas, Nyuuwa se méfie de tous les inconnus qui s'approchent de sa maîtresse et tant que celle-ci ne l'a pas rassurée, elle empêchera ceux-ci de s'approcher un peu plus. D'une nature jalouse, Nyuuwa déteste que des inconnus accaparent toute l'intention de sa maîtresse et si Sya n'était pas là pour l'apaiser, je me demande ce qu'il adviendrait de ces inconnus, justement. «« dans le monde sorcier

Prends ton temps ma Nini !!!

Et bien... j'ai réparé tes erreurs et je te laisse prendre ton temps pour finir. Mais oui il est parfait notre petit forum, tu as raison^^.

Bref, pour l'animal donc c'est okay, j'ai bien vérifié c'est un animal domestique. Et comme je suis géniale je t'ai soutenu jusqu'au bout et je vais me coucher maintenant^^.

Bonne continuation et à lundi (t'as intérêt à avoir fini !!!)

YEAH GG MA DIDI!!!

Bienvenue a toi Saya !!! (Je suis vraiment triste de ne pas pouvoir t'appeler Nini O,o !!)

Je suis aussi très contente que le design te plaise

Je te souhaite une bonne inspiration pour ta prese! x')

Encore bienvenue !!! =))

Merci beaucoup.

Et oui Didi t'es géniale ^^ et merci pour avoir corrigé mes erreurs et de me soutenir, t'es trop géniale =)

Je vais essayer de la terminer cette prez, jusqu'à lundi, ça devrait être bon ^^

Bon Ayame, je peux faire un effort pour toi, t'as le droit de m'appeler Nini, mais que les modos alors...=)

Ho c'est Sya! (j'avais marqué Saya ><)

Ho merci!!! Donc je vais pouvoir t'appeler Nini.... Nini! Nini! Nini *part dans une sorte de tripe*

Pas de problème prend ton temps ^^ !!

Mais tu ne t'ai pas trompé en marquant Saya, c'est mon pseudo Saya ou Nini...^^ Sya c'est mon perso =) je sais y a une lettre qui manque, le a, pour faire Saya, j'ai remarqué ça, mais c'était pas volontaire, je le jure =)

Ha non sa veux juste dire que je suis pas folle XDD (je me demandais pourquoi j'avais mis Saya x') )

Breeeef xD

Voilà, j'ai mis le début de mon histoire. Alors n'hésitez pas à me dire si quelque chose cloche.^^ Je vous mets la suite très prochainement mais je dois quitter l'ordi parce que ma mère le veut alors je ne peux pas continuer pour le moment mais très vite je m'y remet =)

Super je n'ai rien a dire! =)

Pas de problème =D

J'ai mis la suite mais ce n'est toujours pas terminé...y a une limite de lignes en fait, j'ai peur de trop écrire..^^" Parce que comme je suis partie là, j'ai bien peur...je vais essayer de me contrôler, ce qui n'est pas gagné ^^

Voilà j'ai terminé!!! Je sais pas si c'est bon, mais faite moi savoir si jamais j'ai des choses à modifier! Et ouf, j'(ai réussi à terminer ma prez avant le retour de Didi, tant mieux! Okay, je me suis couchée à 4h du mat pour y arriver mais obn, c'est fini! =) (4h? Oh, mon dieu, je vais être trop crevée! --")

Et j'espère que je n'ai pas fait trop long pour l'histoire, je me suis laissée transportée et puis j'ai essayer de faire au plus court, mais bon...voilà ce que ça donne...hum...

Et pour la description psychologique, j'espère que ça correspond bien à Sya, parce que le portrait psychologique, c'est ce que j'ai du mal à faire dans une prez! ^^"

Mais bon, cesse de bavardage! Je vous laisse juger de mon travail.

Je n'ai rien a re dire =) ! Bienvenue parmi nous! Et je te valide!

Merci beaucoup =) Donc maintenant je peux faire la fiche du personnage, en gros...okay, j'y vais de ce pas =)

Je sens que je vais m'amuser! =)

xD j'espère bien! C'est le but!

Bon et bien vivement ton rp de depart =D

Ainsi tu es validée ! Youhou !

VALIDE donc^^