« Tout début a une fin... ;;
•Age ;; 16 ans •Famille ;; cogiste et scholiaste •Statut ;; Gardienne •Pouvoirs ;; maîtrise complète des deux pouvoirs •Armes ;; une tronçonneuse
«« dans le monde sorcier
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« Mais le temps est a nous ... ;;
Description physique ;;« Le risque de se faire frapper par la foudre augmente si, debout sous un arbre, le poing levé vers le ciel, vous criez : "j'emmerde l'orage !". Mais il faut être franchement con pour tenter une idiotie pareille !
Description psychologique ;;
Je n'aime pas ► •L'hypocrisie •La lâcheté et l'apitoiement •Les petits pois •Les discrimination
| • Point particulier ;; elle se trimballe toujours avec une tronçonneuse |
Votre histoire ;;-Veut pas ! brailla Miri, une énième fois.
Les bras tendus vers sa mère, Mizore suppliait, priait, pleurait, que sa mère reste avec elle, ne l'abandonne pas, qu'elle continue de l'élever, la câliner, la prendre dans ses bras. Mais elle ne pouvait. Après un dernier câlin, la mère se détacha à grand peine de sa fille, tandis que la père la pressait ardemment de la laisser et de partir, parce qu'il était plus que l'heure. Les bras de Nanie se refermèrent sur Mizore, l'empêchant ainsi de prendre ses petites jambes à son coup pour se jeter sur la jupe de sa mère, espérant la retenir. Cette dernière se retourna une dernière fois avant de passer la porte :
-Je reviendrais.
Mensonge. Elle n'est jamais revenue.
***
Mizore traça une ligne invisible sur le bout de ferraille, et approcha la perceuse de son plan de travail. Au moment même où son doigt appuya sur le bouton "on", la porte s'ouvrit avec fracas laissant apparaître une tornade de cheveux châtains, appartenant évidemment au seul et unique Yakito. Mizore releva son casque qui la protégeait des éclats de soude ou des bouts de fer qui pouvaient s'échapper de son travail, et lui balança le premier objet qui lui tombait sous la main, en l'occurrence, un réveil parlant, pas tout à fait au point, qui beuglait des insultes au lieu de l'heure, le jour et le mois.
-Je t'avais pourtant dit de pas me déranger quand je bosse ! gronda-t-elle.
-Yo, tout doux ! rit Yakito en esquivant le réveil.
Ce dernier alla se fracasser contre le mur, hurlant d'une voix perçante et rouillée un juron qu'il ne vaut mieux pas répéter.
-T'as intérêt à avoir une bonne raison, grinça Miri, un sourire mauvais aux lèvres, sa perceuse tournoyant dangereusement au-dessus d'elle.
-Nanie veut te voir. Ça urge.
Mizore l'observa en silence, toute trace de son agacement passé, refoulé au plus profond d'elle-même. Un pli inquiet barra son front, l'espace d'une courte seconde. Puis, en silence, elle posa la perceuse, retira ses gants, et rangea son casque. Enfin, elle se dirigea vers la sortie, attrapant son sac au passage, toujours aussi lourd depuis qu'elle avait construit sa tronçonneuse.
-Oh mais te voilà toute docile maintenant !
-La ferme !
Il eut un petit ricanement avant de la suivre. Mizore allait sur ses quatorze ans. Quatorze ans qu'elle passait la majorité de son temps ici, quatorze ans qu'elle connaissait Nanie et ses petits-enfants, dix ans qu'elle y vivait, depuis que ses parents l'avaient lâchement abandonné pour aller s'amuser à faire la gue-guerre ridicule qui ne cessait de gronder à l'extérieur. Depuis que Mizore connaissait la profondeur historique de cette guerre de Familles infondée, elle avait décidé de mettre tout en oeuvre pour la terminer. Elle en avait déjà parlé avec les jumeaux, et malgré leur côté agaçant de pacifistes, ils avaient reconnu qu'il fallait bel et bien mettre un terme à cette guerre incroyablement stupide et infondée. Mizore avait donc choisi de créer une Organisation qui regrouperait tout les opposants à la guerre, afin d'empêcher aux Familles de détruire le monde. Mais, comme d'habitude, elle manquait cruellement d'organisation et, toute seule avec deux non-violents, elle n'allait pas pouvoir faire grand chose. Puis Nanie n'était pas d'accord.
Nanie. Voilà longtemps qu'elle avait été la seule à s'occuper de tout ce petit monde. Mizore du haut de ses treize ans et demi, voir plus, ne pouvait faire grand chose, quant à Yakito et Kaito, tout deux âgés de seize ans, depuis peu, n'étaient pas encore assez mâture, pour tout faire eux-mêmes. Aujourd'hui, Nanie était mourante. Une vielle grand mère qui s'occupait seule de trois enfants pas du tout facile était quelque chose d'admirablement courageux.
Yakito ne disait rien. Il devait parfaitement savoir que le comportement bourrin de Mizore n'était qu'une façade pour cacher son inquiétude. D'ailleurs, la montée rapide de cette dernière prouvait exactement les dires plus haut. Mizore ouvrit la porte de la chambre de Nanie, où Kaito lui épongeait doucement le front avec une éponge. La vielle femme faisait peine à voir. Miri sentit son coeur se presser tandis qu'elle la voyait, agonisante, un vieux parchemin qui ne devrait plus tarder à se réduire en poussière. Tellement fragile que le moindre mouvement l'approchait un peu plus de sa mort. A la vue de la petite, qu'elle avait élevé comme ça propre fille, Nanie tenta de se redresser, mais la main douce, pourtant ferme de son petit-fils, l'en empêcha. Les larmes aux yeux, larmes qu'elle contenait avec effort, effort qu'elle faisait également pour ne laisser transparaître aucune émotion, Mizore s'approcha d'elle, lentement, comme si elle craignait qu'une seule brusquerie de sa père lui serait fatale.
-Mizore... laissa-t-elle échapper dans un souffle. Mizore...
Le cœur brisé, Miri la regarda droit dans les yeux, et prit délicatement sa main parcheminée dans la sienne. Tremblante, elle lui faisait penser à une pétale de fleur flétrie. Un regard entre la grand-mère et les enfants, suffirent à les faire sortir de la pièce, comprenant que leur grand-mère désirait parler seule avec sa petite fille d'adoption.
-Mizore, tu dois me promettre quelque chose...
-Encore des promesses... grommela-t-elle, essayant de contenir les tremblements de sa voix.
Nanie sourit.
-Tu ne changeras jamais, hein ?
-Je vois pas pourquoi je devrais !
-Très bien, ma chérie. Parfait. Tu es parfaite.
Miri esquiva son regard tendre.
-Écoutes-moi bien, Miri. Cette Maison va avoir besoin de ta force. Jamais, tu m'entends. Jamais tu ne cèderas la Maison aux Familles. Donnes ta vie pour la sauver si nécessaire. Tu m'entends ? C'est très important. Jamais cette Maison ne devra tomber entre les mains des Familles. Compris ?
-Oui Nanie. Je te le promets.
-C'est bien.
La grand-mère sourit. Tu ressembles à ta mère. La même détermination.
Un déclic se fit dans l'esprit de la jeune fille. Celui de la porte renfermant sa colère qui s'ouvrait. Elle ne supportait pas qu'on parle de sa mère, et nourrissait pour elle une rancœur imprononçable. Ses sourcils se froncèrent et elle se pinça dangereusement la bouche, signe d'une colère imminente, qu'elle s'efforçait de dissimuler. Nanie, qui la connaissait depuis toujours, s'en aperçut :
-Il faudra bien que tu t'en sépares de ce souvenir, un jour, ma Miri.
-Mmm... ne put que répondre l'enfant, qui n'en était plus vraiment une maintenant.
Nanie manqua de s'étouffer en laissant échapper un petit rire.
-Tu es trop jeune pour comprendre, ma Miri, soupira-t-elle. Une dernière chose, Si Ayame revient, ne la laissez pas repartir.
Cette fois, un sourire flotta un instant sur les lèvres de la pré-ado.
-Ne t'inquiètes pas Nanie, j'attacherais Aya s'il le faut. Bien que je doute qu'elle s'en aille.
-Il faudrait déjà que tu y arrives.
-Je n'ai aucun doute là-dessus, affirma Mizore avec conviction, un sourire goguenard au coin des lèvres.
Nanie éclata de rire, provoquant un nouvel accès de toux. Puis elle ferma les yeux.
-Tu es si jeune... laissa-t-elle échapper une dernière fois avant de s'endormir.
Mizore resta un moment là, immobile, à la regarder dormir, sa main dans la sienne, heureuse de voir sa poitrine se soulever selon ses respirations, prouvant ainsi son existence. Puis, le plus doucement possible, elle sortit de la salle, et ferma la porte.
Deux jours plus tard, Nanie mourut. Elle fut, comme elle l'avait exigé, jetée dans la Pratum Vorax, où les herbes carnivores, s'entrelacèrent sur autour de son corps sans vie, pour la dévorer, et ne faire plus qu'un avec la terre, dans la Maison, le seul endroit qu'elle aimait plus que tout.
***
Mizore était assise sur le canapé du grand salon. Voilà une semaine que Nanie était morte, et ses larmes ne cessaient de couler dans son cœur, invisibles aux yeux des autres. Quelqu'un d'autres que les jumeaux, auraient pu croire qu'elle ne ressentait rien à la pensée de voir sa grand-mère, enfin la femme qui l'avait élevée, mourir. Mais Mizore c'était jurer de ne plus pleurer depuis que sa mère l'avait abandonné, et, comme à chaque fois, elle respectait sa promesse, aussi lointaine et infondée soit-elle. Aussi, Miri pleurait dans son corps, et si son visage restait de marbres, ses yeux suffisaient à trahir sa tristesse. Finalement, ce fut Yakito qui parla en premier :
-On fait quoi alors ?
Un long silence lui répondit, le temps que Mizore analyse la situation. Nanie était morte. Elle ne pouvait rien contre ça. Mieux valait préserver son souvenir. Et respecter ses derniers vœux. Relevant la tête, elle répondit avec brusquerie :
-On va mettre un terme à la guerre.
Yakito sursauta.
-Pardon ?
-T'es sourd ? lança Mizore, agacée. On va mettre un terme à cette guerre ridicule ! On va monter une Organisation ouverte à tout ceux qui veulent mettre un terme à cette stupide guerre. Et on va protéger la Maison !
Sa détermination était telle, qu'elle renversa un vase qui se brisa sous le silence médusé des deux jumeaux.
-Mais comment ?
-Je ne sais pas encore, avoua-t-elle. Mais je vais trouver. Et alors, le rêve de Nanie sera réalisé.
Il y eut un temps d'arrêt, juste assez longtemps pour que les jumeaux comprennent la gravité de la situation, puis Kaito se leva et marcha vers elle. Doucement, il posa une main sur son épaule, signe de son soutien, et lui sourit.
-Je t'aiderais.
-Et notre vœu de non-violence ? rappela Yakito.
-Il doit y avoir un moyen pour que nous ne combattons pas, répliqua Kaito, réfléchissant déjà à cette alternative.
-Mais dans ce cas, Miri sera seule.
-Je ne serais pas seule ! protesta Mizore avec force. D'autres viendront.
-Et comment vont-ils trouver la Maison ?
-Tu pourrais les guider, Yakito, murmura son frère. Tu peux voir ceux qui partent. Tu peux les amener ici. Je vais essayer de construire des clés pour permettre d'ouvrir les portes de la maison.
-Exactement !
-Mais tu ne vas pas t'en sortir à gérer tout toute seule, protesta une nouvelle fois Yakito, qui restait dubitatif.
-Je ne serais pas seule, sourit Mizore. Je ne serais pas seule. Aya sera là.
Elle en était persuadée.
Famillier ;;- Spoiler:
•Age ;; 2 ans •Nom;; Chipo •Race ;; perroquet Ara •Infos ;; Chipo suit Mizore depuis que cette dernière la trouvait, abandonné, en se promenant. Elle l'a soigné et ramené dans la Maison, où il est resté avec elle. Il s'appelle Chipo tout simplement parce que plusieurs fois, Yakito lui a dit qu'il le verrait bien en barbecue. Ce à quoi elle répondait que le perroquet n'était pas une chipo. Ridicule, certes. Mais tout ce qui vient de Mizore n'est jamais logique.
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« Et nous en sommes rois. ;;
•Pseudo ;; Didi ou Rin
•Age ;; 17 ans (presque 18 mouhahaha)
•Comment avez-vous connu le forum ? j'en suis la fondatrice débile !
•Comment le trouvez-vous ? PARFAIT BIEN SUR (mais c'est quoi ces questions OO)
•Idées d'amélioration ? et mon poing dans ta g*** tu crois que ça va améliorer ton profil toi ?
•Votre présence sur 10 ;; 20
Quelle est la couleur utilisée par les admins pour les annonces officielles ? Okay by Moi !